Température: -2 à 7h30 Nombre de pas: 36 300
Météo: Froid mais ensoleillé Km parcourus: 28.500
Temps de marche: 6h23
Bonjour mes amis,
Après une belle et longue marche, je prends quelques instants pour vous raconter ma première étape.
Mon point de départ est a la chapelle de la Croix du Burn, qui est a 200 mètres de ma maison.
J'ai pris ce matin, en vous quittant, le chemin de hallage du grand canal du Rhin - Rhone ver Zillishein mon premier village depuis mon départ.
Encore un dernier baiser à ma femme, devant le Séminaire de Zillisheim, qui est venue m'apporter ma montre que j'avais oublié,
et je repars sur mon chemin et arrive au village de Froeningen, avec sa belle église perchée sur la colline,
Une croix en souvenir de nos enfants de Froeningen,
Puis les magnifiques champs et prairies très vallonées qui vont me mener à Spechbach le Haut,
Puis le village de Bernwiller, village natale de Jean Jacques HENNER,
L'église d'Ammerzwiller,
Mais aussi celle de Gildwiller les Mont avec son église (photo) et le chemin de croix ,
Gildwiller est cité pour la première fois dans un document de 728 (" Gyldulfoviler " dans les documents de l'abbaye de Murbach), mais la première mention d'un pèlerinage à la Vierge remonte au XIIe.
D'après une légende, les communautés de Gildwiller et Falkwiller avaient d'abord voulu construire leur église dans le vallon, entre les deux villages. Les ouvriers qui travaillaient à la construction ont eu la surprise un matin de ne plus retrouver leurs outils : ceux-ci se trouvaient sur le mont de Gildwiller.
La deuxième nuit, même déplacement nocturne. La
troisième nuit, les villageois font dormir des gardes sur place : ils se réveillent avec les outils... sur le Mont ! C'était un signe : la vierge voulait que l'on construise l'église à cet
emplacement. Au XIXè, on construisit un beau chemin de croix reliant le pèlerinage au village.
Plus loin, Hecken est un de ces
villages - rue bordé de bois et de prairies, ancien village rural typique. Sternenberg, " montagne des étoiles ", allusion aux rois mages, conserve encore quelques belles maisons à colombage
datant essentiellement du XVIIè et... 4 bunkers en assez bon état de conservation, érigés par les français vers 1915.
Bellemagny, (anciennement Baronsweiler) riverain du Territoire de Belfort est connu pour son couvent de Bénédictines Adoratrices fondé en 1859 par le Père Joseph Faller. Une chapelle et des bâtiments particuliers ainsi que des édifices religieux dans le cimetière et un magnifique parc forment un ensemble imposant.
Le village est étroitement lié, tant par son histoire et son patrimoine au village voisin de Saint Cosme, qui possède une magnifique église fortifiée des XIIè-XIVè. Guewenatten enfin est resté, comme ses voisins, un village a vocation entièrement agricole.
Je passe près d'une petite chapelle,
Je profite de leur salle des pèlerins, pour faire une petite halte et manger mon casse-croûte,
Me voila prêt a repartir vers Guevenatten qui possède une église malheureusement fermée,
Mais aussi une magnifique source,
Un petit aperçu de leur histoire,
Quelques maisons a colombages datent du XVIIIème siècle.
Trois croix de pierre de 1735.1785 et de 1933 se trouvent sur le territoire de la commune.
La plus belle et la plus ancienne croix du village sz trouve à la sortie du village au lieu9dit " Beim Kreuz" ( près de la croix), selon les dire des habitants qu'elle a été érigéeà l'occasion d'une mission.
La croix a une forme^particulière, ses extrémités entourent un panneau centrale où, dans un quatre feuilles est sculptée la scène de la crusification: le Christe en croix flanqué de la Vierge et Saint Jean.
Quatre tilleuls ont encadré ce coin voué à la dévotion populaire. Le dernier de ces tilleuils n'a pas résisté a la tempète de 1999.
Il y a aussi le puit couvert, datant de la fin du XVIIIème et début XIXème siècle et profond de 18 mètres, ce puits privé ( non accessible au public) est couvert par un édifice à colombages coifé d'un toit à quatre pans à tuiles plate,(biberschwantz ou queue de castor), probablement pour éviter que quelqu'un ne tombe dedans et que l'eau ne soit souillée.
Maintenant je me dirige vers BELLEMAGNY, au Couvent Saint Joseph, là je suis accueilli par une des Soeurs Bénédictine,
Histoire de la fondation
La Congrégation a été fondée en 1851 à Bellemagny en Alsace par l'Abbé Joseph Aloyse FALLER, Curé de Saint Cosme dont faisait partie Bellemagny.
Il fut guidé par la pensée que les sœurs vivent selon l'Esprit de la grande famille bénédictine et que leur vocation particulière soit l'Adoration perpétuelle du Très saint Sacrement.
Après avoir tenté une fondation religieuse, avec des jeunes gens, qu'il destinait au sacerdoce, son projet échoua par suite de difficultés financières.
Joseph Aloyse FALLER envisagea alors la fondation d'une Congrégation féminine, vouée à l'Adoration et à la réparation. Celle-ci a obtenu l'approbation ecclésiastique en 1851.
L'Abbe Faller rédigea une Règle inspirée de celle de Saint Benoît, qui reçut en 1862, l'approbation ecclésiastique du vicaire général de Strasbourg.
En 1956 le désir du Fondateur de créer un couvent selon la Règle de saint Benoît trouva enfin sa parfaite réalisation par l’agrégation juridique à la Confédération Bénédictine, approuvée par l’Abbe Primat Kälin.
Depuis lors, la Congrégation s’appelait : « LES BENEDICTINES ADORATRICES DE BELLEMAGNY ».
Pour l'initiation à la spiritualité bénédictine de l'Adoration Perpétuelle le fondateur envoya une des postulantes au monastère des Sœurs des Bénédictines du Saint Sacrément à Saint Nicolas du Port près de Nancy, pour y être formées et imprégnées de l'esprit de Saint Benoît, dans l'amour de la très Sainte Eucharistie.
Le nombre des Sœurs augmenta rapidement. Les religieuses se consacraient à la tache primordiale de l'instruction et de l'éducation de la jeunesse.
1851 En France en Alsace, dans le Haut -Rhin se trouve le couvent de Bellemagny, berceau de notre Congrégation. La Maison Mère de la Congrégation et de la Province Française. Elle a comme Maison fille Dijon
WIENNE
1903 En Autriche, à Wien, la fondation fut instaurée
suite à la demande de l'office
de bienfaisance d'Autriche. Elle est la Maison Mère de la province
Autrichienne et a comme Maison
fille à Vienne même Molitorgasse
.
NEUSTIFT
1921 En Allemagne, dans la région Bavaroise.
C'est une fondation providentielle après
la 1ère guerre mondiale.
C'est la Maison provinciale de la province allemande, qui a deux maisons filles: la communauté de Fürstenzell et celle de
Neustift bei Passau.
Le fondateur
Né le 08 mai 1816 à Barr (Bas-Rhin) en alsace, où son père était propriétaire d'une tannerie, Joseph Aloyse Faller fit preuve, dès son enfance d'une grande piété envers le très Saint Sacrement de l'Autel, son âme puisa dans la prière ses plus profondes joies. Après ses études au collège des Jésuites de Fribourg (Suisse), il entendit l'appel de Dieu au sacerdoce et à la vie religieuse. En automne 1840, il entra au noviciat des Jésuites de Saint Acheul près d'Amiens (Somme).
Dans une lettre à ses parents il qualifie la vocation à la vie religieuse de " grâce insigne, dont durant toute l'éternité - il ne remerciera jamais assez le Seigneur". Pourtant sa santé précaire ne lui permet pas de rester et c'est le cœur lourd qu'il rentra à la maison Paternelle.
Il poursuivit ses études et reçut l’ordination sacerdotale à Strasbourg, le 17 décembre 1842.
C'est à Willerhof, près de Hilsenheim, qu'il exerça son premier ministère. Mais le désir de servir Dieu dans la vie religieuse s'empara de lui et il entra au Monastère des Trappistes d'Oelenberg. Hélas, une nouvelle fois d'impérieuses raisons de santé l'obligèrent au retour dans le clergé séculier. Nommé vicaire à Stolzheim en 1844, l'Abbé Faller devint, deux ans plus tard curé de Brebote près de Delle et en 1848, curé de Félon.
Dès cette époque, il songea à fonder un couvent et son désir ne le quittera plus. Ainsi lorsqu'il fut chargé de la paroisse de Saint Cosme - Bellemagny, il tenta une fondation religieuse masculine mais ce projet échoua par suite des difficultés financières.
Joseph Aloyse Faller envisagea alors la fondation d'une congrégation feminine, vouée à l'adoration et à la réparation.
En 1891, le fondateur remit la direction de la congrégation entre les mains du Curé Mercky, se chargeant quant à lui, de l'aumônerie de la communauté de Saint-Louis.
Il revint à Saint Cosme et réalisa au presbytère son dernier souhait : la fondation d'un orphelinat. C'est au milieu de ses Pauvres enfants qu'il passa le soir de sa vie. Au matin du 23 novembre 1894, les sœurs trouvèrent leur Fondateur mort dans sa chambre.
Dieu venait de l'appeler à l'adoration perpétuelle. Deux jours avant son décès, l'Abbé Faller célébra une dernière fois le Saint sacrifice dans la chapelle conventuelle de Bellemagny. Avant son départ il priât : " Cher sauveur, j'ai acompli mon oeuvre ! A Toi maintenant d'accomplir la tienne, bénis cette oeuvre et conserve - la .
Voila mes amis, j'espère que vous avez apprécié mon chemin, et surtout si vous voulez d'autre photos, n'oubliez pas d'aller regarder mes albums photos.
Je vous dis bonne nuit et à demain pour ma prochaine étape vers BELFORT.
ULTREIA ! ULTREIA ! ULTREIA ! ULTREIA ! ULTREIA ! ULTREIA !
.................................................jacky68.......................................................